Mise à jour de l’énoncé de position de l’ACSP sur l’aide médicale à mourir pour améliorer la clarté et mieux refléter les lois actuelles

L’Association canadienne de soins palliatifs (ACSP) publie la mise à jour de son énoncé de position sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin de mieux refléter les nouvelles lois adoptées après juin 2019 qui ont une incidence sur l’AMM, de clarifier sa position et de mettre à jour sa définition des soins palliatifs. Approuvé et adopté par le conseil d’administration de l’ACSP, l’énoncé de position révisé reste conforme à l’intention, aux fondements et à l’esprit de l’énoncé de position de l’ACSP sur l’AMM publié en 2019.  

L’ACSP a maintenant adopté la définition consensuelle des soins palliatifs formulée par l’International Association for Hospice and Palliative Care (IAHPC) en 2018 à la suite d’une consultation auprès de plus de 400 membres de l’IAHPC œuvrant dans 88 pays, dont le Canada. Bien qu’elle soit encore largement utilisée et citée en référence, la définition des soins palliatifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que privilégiait auparavant l’ACSP n’est plus publiée sur le site de l’OMS et n’est donc plus facilement accessible au public. Or, la définition des soins palliatifs de l’IAHPC est aisément accessible et comprend tous les points clés de celle de l’OMS adoptée en 2019, mais présente des descripteurs additionnels qui brossent un tableau plus complet de la pratique des soins palliatifs.  

Survol des messages clés de l’ACSP présentés dans son énoncé de position sur l’AMM 

L’ACSP continue de militer en faveur de soins palliatifs de qualité, accessibles, complets et opportuns pour quiconque au Canada qui est atteint d’une maladie limitant son espérance de vie, quels que soient ses choix de fin de vie, y compris l’AMM. L’ACSP, tout comme les Nations Unies et l’OMS, reconnaît les services de santé palliatifs en tant que droits de la personne en matière de santé. Par conséquent, nous croyons que personne ne devrait choisir l’AMM en raison d’un manque d’accès à des soins palliatifs. En parallèle à la définition internationalement reconnue des soins palliatifs de l’IAHPC, l’ACSP ne recommande ni ne condamne les pratiques visant à accélérer ou à repousser le décès parce que ces pratiques sortent du champ d’application des soins palliatifs et dépassent donc la portée de sa mission. Les soins palliatifs doivent toujours être axés sur la prestation de soins holistiques et centrés sur la personne par le traitement efficace des symptômes, des interventions psychologiques, sociales et spirituelles, et la satisfaction des besoins culturels des gens, le tout afin de les aider à bien vivre jusqu’à leur décès. Les intervenants qui travaillent en soins palliatifs et qui ne souhaitent pas participer directement ou indirectement à l’administration de l’AMM devraient avoir le droit de préserver leur intégrité et leurs libertés fondamentales, dont leur liberté de conscience.  

Cliquez ici pour lire l’énoncé de position mis à jour de l’ACSP sur l’AMM.  

L’énoncé de position archivé de 2019 sur l’AMM peut être consulté sur notre site Web aux fins de référence et par souci de transparence.