Le projet de loi C-220 reçoit la sanction royale, ajoutant cinq jours non payés au congé de deuil

Le projet de loi C-220 reçoit la sanction royale, ajoutant cinq jours non payés au congé de deuil.

L’année dernière, le député Matt Jeneroux a présenté le projet de loi d’initiative parlementaire C-220, et habituellement, seulement 2 % de ce type de projets de loi deviennent loi. Ce texte modifie le Code canadien du travail en ajoutant cinq jours non payés pour prolonger un congé de deuil – y compris pour les employés qui, au moment du décès d’un membre de leur famille, sont en congé de soignant ou en congé en cas de maladie grave. Naturellement, le projet de loi a rallié la Chambre des communes, le deuil étant une expérience qui touche tout le monde.

« J’ai travaillé sur cette initiative avec l’Association canadienne de soins palliatifs dès sa genèse. L’aide et le soutien de l’ACSP ont été déterminants dans l’obtention de l’appui unanime des parlementaires envers ce projet de loi », a expliqué M. Jeneroux.

« Je tiens à féliciter tous les parlementaires qui ont mis de côté leurs différences pour faire ce qu’il se doit, dans le meilleur intérêt de leurs concitoyens », a déclaré Laurel Gillespie, présidente-directrice générale de l’Association canadienne de soins palliatifs (ACSP).

Rendre le congé de deuil plus facile d’accès pour les Canadiens, en particulier ceux qui prennent soin d’un proche atteint d’une maladie limitant son espérance de vie, est depuis longtemps une priorité pour la Coalition pour des soins de fin de vie de qualité du Canada. C’était une des principales demandes de la Coalition lors des élections fédérales de 2019 à tous les partis, et c’est un élément clé de son plaidoyer pour améliorer toutes les facettes des soins de fin de vie pour les Canadiens, y compris le soutien au chagrin et au deuil des proches.

« Je suis reconnaissante envers tous nos organismes membres qui se sont réunis pour plaider en faveur de l’adoption du projet de loi C-220 et d’un meilleur soutien au deuil au Canada », affirme Bianca Carlone, présidente du comité de défense des intérêts de la Coalition. « Ce changement aura un impact tellement significatif sur la vie des personnes en deuil, surtout après tout ce que nous avons vécu pendant la pandémie. »

Grâce aux efforts des 35 organismes membres de la Coalition dirigés par l’Association canadienne de soins palliatifs, la Société canadienne du cancer, Cœur et AVC et l’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux qui ont su mobiliser les députés et sénateurs sur cette question, le mouvement a été porté par une remarquable collaboration entre tous les partis et a reçu un soutien unanime à la Chambre des communes et au Sénat pour l’adoption du projet de loi.

« Mes remerciements les plus profonds et les plus sincères à tous les membres de la Coalition pour des soins de fin de vie de qualité du Canada pour leurs efforts de soutien inlassables envers cette merveilleuse législation », se félicite Laurel Gillespie, présidente-directrice générale de l’ACSP.

L’ACSP et la Coalition appuient de tout cœur ce projet de loi et sont ravies de cet appui de la Chambre des communes. Le chagrin et le deuil nous touchent tous, c’est pourquoi les Canadiens méritent d’avoir le temps de faire leur deuil, de se souvenir et de guérir. Et grâce au projet de loi C-220, nous avons maintenant les moyens de le faire.