Vers une révolution palliative : un moment avec le Dr Harvey Chochinov en attendant le congrès de l’ACSP

À l’approche du prochain congrès de l’ACSP qui aura lieu à Ottawa, en octobre, nous avons décidé de tendre la main aux incroyables conférenciers qui animeront les plénières pour qu’ils nous parlent un peu du congrès, d’Ottawa et des soins palliatifs au Canada!

Dans le premier article de cette série, nous présentons le Dr Harvey Max Chochinov, professeur distingué de psychiatrie à l’Université du Manitoba, chercheur principal à l’Institut de recherche d’ActionCancer Manitoba et cofondateur du Portail palliatif canadien.

ACSP : En pensant au congrès de l’ACSP qui approche à grands pas, à quoi avez-vous le plus hâte?

 

le Dr Harvey Max Chochinov : J’ai surtout hâte de retrouver mes collègues de partout au Canada. Après les restrictions en lien avec la COVID-19, il y a quelque chose d’enivrant dans le fait de passer du temps avec les gens, comme dans le bon vieux temps, sans Zoom.

ACSP : Êtes-vous déjà allé à Ottawa? Avez-vous des endroits préférés?

HMC : Je suis souvent allé à Ottawa. Pendant de nombreuses années, j’y suis allé tous les mois en tant que membre du conseil d’administration des IRSC et président de son Comité permanent de l’éthique. J’ai également présidé le Comité externe sur les options de réponse législative à Carter c. Canada du gouvernement fédéral. Mes liens avec Ottawa, ce sont d’intenses défis nationaux et du travail avec des personnes talentueuses et intelligentes qui se soucient passionnément de notre pays et du bien-être des Canadiens.

 

ACSP : Auriez-vous des conseils à donner à un délégué qui assiste pour la première fois au congrès?

HMC : Nourrissez-vous de diverses façons. Vous pourrez assouvir votre appétit intellectuel en tirant profit des occasions d’apprentissage, tant formelles (conférences et ateliers) qu’informelles (discussions avec les personnes que vous avez envie de connaître et de qui vous souhaitez apprendre). Nourrissez votre âme mais assurez-vous de vous amuser. Les soins palliatifs tendent à attirer des gens merveilleux, et bien peu de sociopathes. Faites connaissance avec des collègues animés de motivations communes de partout au pays. Et profitez des magnifiques attraits d’Ottawa et de la région. Notre capitale nationale compte également de merveilleux restaurants qui sauront ravir tous les palais. Faites-vous plaisir. La vie est si courte.

 

ACSP : Le thème de cette année est « Une révolution palliative ». Quelles occasions de changement voyez-vous dans le système de santé canadien? Si vous pouviez changer une chose dans le système actuel, qu’est-ce que ce serait?

HMC : J’aimerais que la fin de vie soit traitée avec la déférence qu’elle mérite. J’aimerais qu’on l’anticipe beaucoup plus tôt, qu’on s’y prépare, qu’on s’en occupe, et qu’on fasse tout ce qui est humainement possible pour qu’elle se passe bien.

 

ACSP : Pouvez-vous donner aux lecteurs un petit aperçu de ce dont vous allez parler au congrès de l’ACSP?

HMC : Sans trop en dévoiler, je vais parler de mon travail – de mes débuts, de mon cheminement jusqu’à où j’en suis aujourd’hui, et de ce que je vois pour l’avenir.

 

ACSP : Y a-t-il des ressources, des projets ou de la recherche sur lesquels vous avez travaillé qui devraient être mieux connus des gens?

HMC : Je suis le cofondateur du Portail palliatif canadien, portailpalliatif.ca. Et ceux et celles qui veulent en savoir plus sur mes travaux de recherche, mes livres et mes articles peuvent visiter le dignityincare.ca (en anglais seulement).

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