Déboulonner les mythes entourant les soins palliatifs!

Que savez-vous vraiment à ce sujet?

(Le 1er mai 2014, Ottawa, Ontario) — « Recevoir des soins palliatifs, ça veut dire que je vais mourir bientôt… Les soins palliatifs, c’est seulement pour les personnes âgées… On peut seulement recevoir des soins palliatifs à l’hôpital… » Voilà seulement quelques exemples des fausses perceptions que rencontrent tous les jours les professionnels de la santé. Or, pendant la Semaine nationale des soins palliatifs, du 4 au 10 mai, c’est le temps de déboulonner les mythes les plus courants entourant les soins palliatifs.

« Les gens ont tendance à penser que les soins palliatifs ne sont prodigués qu’aux gens âgés souffrant d’une maladie en stade avancé », indique Laurie Anne O’Brien, présidente de l’Association canadienne de soins palliatifs (ACSP). « Mais en fait, les soins palliatifs sont offerts aux gens de tous âges, qu’il s’agisse d’enfants, d’adolescents, d’adultes ou d’aînés. Par exemple, beaucoup de gens ne savent pas que l’on compte six établissements autonomes de soins palliatifs pour enfants au Canada. On peut recevoir le diagnostic d’une maladie grave à tout âge, et nous avons tous le droit de nous préparer à affronter les dernières étapes de la vie, quel que soit notre âge. Il nous faut continuer de militer en faveur du droit aux soins palliatifs afin d’assurer que tout le monde a accès à des services palliatifs de qualité, peu importe le diagnostic reçu, l’âge de la personne où l’endroit où elle vit. »

« Des soins palliatifs de qualité, ce sont toute une gamme de services souples et variés comprenant des soins physiques, psychologiques et spirituels et du soutien pratique offerts aux personnes souffrant d’une maladie grave et leurs proches. Ces soins sont axés sur les besoins des gens, quelle que soit l’étape qu’ils traversent, soit avant le décès ou pendant la période de deuil. Les Canadiens doivent comprendre que les soins palliatifs sont beaucoup plus larges que le simple traitement de la douleur et des symptômes pendant les derniers jours de vie », d’ajouter Sharon Baxter, directrice générale de l’ACSP.

Les soins palliatifs peuvent être prodigués dans toute une variété de contextes, y compris à domicile. « Selon une récente enquête, 75 % des Canadiens préfèrent mourir à la maison, mais seulement 51 % des gens croient que cela est vraiment possible. Le fait de sensibiliser le public à ces services et de réfuter les mythes à propos des soins palliatifs contribue à améliorer l’accès à ces précieux services, là où les Canadiens veulent les recevoir — chez eux », a déclaré Nadine Henningsen, directrice générale de l’Association canadienne de soins et services à domicile.

On attribue aux maladies chroniques 70 % de tous les décès[i], et si nous ne nous dotons pas d’un réseau de soins palliatifs efficace et intégré, nombre d’entre nous mourrons dans les salles d’urgence. L’ACSP exhorte les Canadiens à parler de statistiques comme celles-ci, que ce soit avec un ami ou même avec leur député provincial — il est temps de faire entendre notre voix. On peut commander des affiches et signets à l’adresse www.acsp.net/semaine.

Coordonnée par l’ACSP, la Semaine nationale des soins palliatifs est financée par Soins et services à domicile We Care et Purdue Pharma. Pour en savoir davantage sur la Semaine nationale des soins palliatifs ou obtenir du matériel promotionnel, veuillez visiter le www.acsp.net/semaine.

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Pour de plus amples renseignements, prière de joindre :

Vanessa Schwarz
Agente de communication
Association canadienne de soins palliatifs
1-800-668-2785, poste 229
[email protected]

 


[i] Rachlis, Michael. Présentation lors d’une séance pédagogique des Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS), Toronto (Ontario), le 6 avril 2006.